(François-Augustin de Paradis de Moncrif - Histoire de chats-9e Lettre)
Ainsi écrivait F-A de Moncrif en 1727 dans son Histoire de chats, inspiré par la passion de feu Mme de la Sablière pour les chats noirs. Le premier livre à plaider la cause des chats !

Armand Jean du Plessis, cardinal-duc de Richelieu (1585-1642) adorait les chats. Il en possédait une bonne douzaine parmi lesquels on peut voir un chat noir (Lucifer), un tantinet provocateur notre cardinal ?
Madame de la Sablière (1636-1693), salonnière française , avait passé une partie de sa vie au milieu de nombreux chiens. Un beau jour ses amis furent très étonnés de voir à leur place une troupe de Chats noirs. Elle avait non seulement rompu avec son attachement aux chiens mais remplacé cet attachement par celui des chats, qui plus est, noirs !
Sans cesse entourée et occupée par ses Chats noirs; leur étant de plus en plus attachée, elle ne voulut plus admettre dans son intimité qu'eux, et Monsieur de la Fontaine. Son amour passionné des Chats noirs a duré jusqu'à sa mort.
(François-Augustin de Paradis de Moncrif - Histoire de chats-9e Lettre)

Samuel Johnson (aussi connu sous le nom de « Docteur Johnson » 1709-1784), est l'un des principaux auteurs de la littérature anglaise. Auteur du célèbre Dictionnaire de la langue anglaise de 1755.
Johnson aimait beaucoup les chats particulièrement les siens : Hodge et Lily. Boswell a écrit : « Jamais je n'oublierai l'indulgence avec laquelle il traitait Hodge, son chat » .
Johnson achetait des huîtres pour son chat. De nos jours les huîtres coûtent cher mais au 18ème siècle, elles abondaient sur les côtes anglaises et si bon marché qu'elles étaient un aliment de base des pauvres.
La statue de bronze de Hodge, près de la maison de Gough Square qu'il partageait avec Johnson et Barber, valet de chambre de Johnson et son héritier, fut inaugurée par le maire de Londres en 1997. Cette statue montre Hodge assis sur le célèbre dictionnaire de Johnson face à une paire de coquilles d'huîtres vides

Barbey d'Aurevilly (1808-1889) romancier, critique littéraire, journaliste.
Les normands ont la réputation de voir en chaque chat noir, le démon qui montre le bout de la queue. Jules Barbey d'Aurevilly, natif de St Sauveur le Vicomte, tranche en cela de ses compatriotes : sa chatte favorite, était selon ses propres termes : "des yeux d'or dans un morceau de velours noir". Cette bête ravissante au pelage angora, arriva chez l'auteur des Diaboliques et il la baptisa Desdémone mais ne l'appela jamais autrement que Démonette, voire l'Archiduchesse Démonette !
Dans le petit appartement de la rue Rousselet à Paris, il se laissait ensorceler par Démonette, qui régentait tout ! Une cravate en dentelle verte autour du cou (empruntée à son dandy de maître), elle allait et venait, nerveuse, exclusive, ombrageuse, accueillant les visiteurs, veillant jalousement à ce que le chat tigré Bataillon, qui se faisait voir dans l'escalier aux heures des repas pour quémander un peu de nourriture, n'ait pas droit aux bons morceaux, réservés uniquement à la favorite !
Un jour où Démonette pensa que l'on donnait une friandise de choix à Bataillon, jalouse au plus haut point, elle se jeta dessus - Barbey n'en crut pas ses yeux, et comme il riait, Démonette, se trompant saisit un petit croûton de pain, l'envoya de sa patte avec mépris, rouler au fond de la chambre !
Le caractère de Démonette ne devint pas plus serein après la naissance d'un chaton qui fut nommé Spirito, d'autant plus que ce dernier était bien plus tendre qu'elle. Barbey d'Aurévilly ne lui en tint pas rigueur et chérit jusqu'à son dernier souffle sa princesse de Mauritanie

Théophile Gautier (1811-1861) eut précédemment un couple de chats blancs.
"...De ce couple blanc comme neige étaient nés trois chats noirs comme de l'encre. Explique qui voudra ce mystère. C'était alors la grande vogue des Misérables de Victor Hugo; on ne parlait que du nouveau chef d'oeuvre; les noms des héros du roman voltigeaient sur toutes les bouches.
Les deux petits chats mâles furent appelés Enjolras et Gavroche, la chatte reçut le nom d'Eponine."
Pour Henri Matisse (1869-1954), "les chats ne sont représentés qu'à titre d'accessoires dans ses oeuvres", mais celui là était son compagnon dévoué.
A l'époque où il tomba malade et dut garder le lit, son chat noir préféré lui tint compagnie.

amina-princesse-reveuse, Posté le jeudi 22 septembre 2016 17:57
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◊⋱⋰ Je viens te souhaiter
║⋰⋱⋰ Une bonne fin de journée
◊⋰⋱⋰⋱⋰ Une agréable soirée
║⋰⋱⋰⋱⋰⋱⋰ Amitié et bisous de vero
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